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Ouverture Rouenllywood
04:09
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« Dans son enfance Jean-Emmanuel Deluxe s’imaginait des histoires en regardant des images d’Hollywood. En grandissant toutes ses illusions ne sont pas disparues. Le disque que vous allez écouter en est la preuve. Les projections que l’on se fait, le cinéma mental est souvent plus beau que la réalité. Qu’est ce qui peut motiver la conception d’un disque sur le thème, « Hollywood vu par les yeux d’un français qui n’y est jamais allé « . La réponse, vous la connaissez peut-être ? Monsieur Deluxe l’appréhende. L’envie d’être aimé des jolies filles et d’être respecté par ses pairs est le moteur de nombreux artistes. L’insécurité, les nuits d’angoisse et d’insomnies à lire de vieux articles de Philippe Garnier ou le Hollywood Babylon de Kenneth Anger en écoutant les bootlegs de Smile. Monsieur Deluxe a connu tout cela. En arrivant à 40 ans, notre ami a décidé de revenir à ses fondamentaux en sachant très bien qu’il n’est finalement qu’un enfant qui attend dans le regard de ses parents une approbation ou un doux sentiment. Normalement l’homme et la femme en plein équilibre n’ont pas besoin du regard d’autrui pour connaître leur propre valeur. Mais sans failles, même de San Andrea, y’a t’il de vraies créations possibles. Qui n’apprécie pas une critique positive dans Variety ? Julia Philips décrivait dans sa biographie, « you’ll never eat lunch in this town again » toutes les difficultés d’un outsider dans la machine à rêves. Plus modestement Monsieur Deluxe y voit là un parallèle avec sa propre situation. Dans un monde violent, hyper compétitif ou les individus sont classés en fonction de leur notoriété, leur jeunesse et leur pouvoir d’achat, monsieur Deluxe se demande si il y’a encore de la place pour quelqu’un comme lui. Alors que même certaines relations amoureuses ressemblent à des plans médias fort pragmatiques. Hollywood joue ici le rôle de symbole des combats des cœurs brisés pour porter un peu de substance et de profondeur dans les machines à rêves. Ce disque veut communiquer une idée simple, Hollywood est ce que vous voulez qu’il soit. Votre Rosebud, votre Xanadu et ce dans votre propre appartement. Il serait utile que vous gardiez à l’esprit que l’aspect people est minimal ce qui compte c’est le ciel bleu écrasant, les fantômes du Pandora box et les vieux bâtiments décrit par Domenic Priore un historien de l’art pop et de l’été sans fin. L’autre jour monsieur Deluxe m’a envoyé sa prose, « un jour j’irai sentir un Hollywood Hangover. Le cœur lucide j’irai chercher des veilles images Mondo juste pour voir comme tout à changé devant les filles aux corps sculptés et portant des rollers. J’irai écraser une larme en pensant à Philippe Garnier et à l’enfant que j’étais. Puis un jour le sourire reviendra et j’irai chanter une veille chanson de Jan and Dean en grillant des Marshmallows sur la plage. »
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Lushy Life
05:09
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J-E.D : Quand tu traverses les routes d’Hollywood Land tu attaques le Beachwood Canyon. Tu passes devant des taudis et des palais. Ça a commencé en 1923 à partir d’un petit ranch de 500 acres. Pour moi le monde s’arrête et commence là.
April March
Est ce que l’on sait, l’on sait, vraiment, vraiment vrai. Bâbord Tribord.
Avant il n’y avait que des fleurs, des renards et des opossums.
April March : Bâbord, tribord.
J-E.D : J’aime bien les opossums, ils se font passer pour mort pour échapper à leurs prédateurs.
Le disque que tu écoutes, n’est rien d’autre que le reflet de ma quête vers un Xanadu west coast bien loin de notre France moisie.
Je sais pour certains c’est bizarre de fantasmer sur Hollywood land. Mais moi je préfère ça au revival nappes en Vichy, survet pour tous et bon vieux temps qu’on nous joue en ce moment.
Déjà petit je n’aimais pas la géographie de mon pays et je préférais les mondos de cartons-pâtes et Columbo. Pourtant lui il est francophile. Mais souvent je préfère mon futur ex-pays vu par les yeux d’un californien ou d’un Japonais.
Kim Fowley un jour m’a dit qu’ »Hollywood était présent là où tu voulais qu’il soit ». J’en suis persuadé. C’est pour cela que quand j’irai habiter là-bas avec les droits d’auteur de cet album, je ne serai pas dépaysé. Sortez-moi de la je suis bloqué dans ma province glauque ! Curt Boetcher, Paul Williams Van Dyke Parks, Gary Usher, Harry Nilsson, ça c’est du name dropping hein Vincent ? Le saviez-vous le fameux signe Hollywood land érigé en 1949 ne devait durer que 18 mois. Finalement ils ont enlevé le Land et il est toujours là. C’est la liberté de la colline, celle qui exhale la créativité que je recherche. Aldous Huxley a été là-bas aujourd’hui Bob l’éponge y a une villa. Ce mélange de Kitsch, de Beauté, de rêves inassouvis, d’ambitions, de cool, de mythe et de superficiel que l’on rencontre dans Mondo Hollywood le film de Carl Cohen. Cet album c’est tout ça. Cet album c’est la la land !
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Le château
02:58
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J’en ai bavé des épuisettes et des histoires sans queues ni têtes. Où va donc se nicher la vraie passion. C’est laid et c’est très beau comme un grand château. J’en ai soupé des historiettes et du temps qui file à la fête. Où va donc se nicher la vraie passion. . C’est laid et c’est très beau comme un grand château.
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4. |
Comme une Video star
03:03
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Bienvenue, bienvenue, oh bienvenue dans le monde fabuleux ou on ne meurt jamais. Bienvenue, bienvenue, oh bienvenue dans le monde fabuleux ou on ne meurt jamais. T’a 15 ans, t’a 65 ans, t’es immortel en streaming ou peer-to-peer. T’a 15 ans, t’a 65 ans, t’es immortel en streaming ou peer-to-peer. C’est gratuit, c’est sympa ! Bienvenue, bienvenue, oh bienvenue dans le monde fabuleux ou on ne meurt jamais. Bienvenue, bienvenue, oh bienvenue dans le monde fabuleux ou on ne meurt jamais. T’a 15 ans, t’a 65 ans, t’es immortel en streaming ou peer-to-peer. T’a 15 ans, t’a 65 ans, t’es immortel en streaming ou peer-to-peer. C’est gratuit, c’est sympa !
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5. |
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J-E.D : Ouvre la chevillette de la porte blindée. Derrière il y’a tout ses trophées et ses succès.
Bertrand Burgalat :
Dans sa forteresse, sa forteresse de solitude de solitude. Dans sa forteresse, sa forteresse de solitude de solitude. Il y oublie le temps, mais qu’est ce qu’il y a aimé.
Il y oublie le temps, mais qu’est ce qu’il y a aimé.
J-E.D : Vole telle l’estafette vers tes jouets. Ajoute nouvel artefact En compact.
Bertrand Burgalat :
Dans sa forteresse, sa forteresse de solitude de solitude. Dans sa forteresse, sa forteresse de solitude de solitude. Il y oublie le temps, mais qu’est ce qu’il y a aimé.
Il y oublie le temps, mais qu’est ce qu’il y a aimé.
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6. |
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I didn’t understand a word she said. I couldn’t grasp what she gives away.
She looked at me with denim blue eyes that locked me up in my private maze
The girl who talked to me in reverse.
I didn’t understand a word she said. I couldn’t grasp what she gives away.
She looked at me with denim blue eyes that locked me up in my private maze
The girl who talked to me in reverse.
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7. |
Just in Time
03:24
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Pourquoi les gens qui se disent comme moi. En fait mentent. En fait me mentent. Oh
Il y’a longtemps que j’ai compris que les gentils. Oh il y’a longtemps que les gentils sont des méchants.
Oui si longtemps j’ai vu des murs qui se révélèrent être des charlatans. Il n’y a pas eu d’âge d’or, rien ne sert de recréer un printemps. Un printemps qui n’a jamais….Juste à temps. Je suis juste à temps.
Pourquoi les gens qui se disent comme moi. En fait mentent. En fait me mentent. Oh
Il y’a longtemps que j’ai compris que les gentils. Oh il y’a longtemps que les gentils sont des méchants.
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8. |
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Ma maison a un très beau pedigree, un avocat et un psy de la télé, la télé. La gouverneur de California et sa faille de Saint Andrea. La gouverneur de California est là pour toi, est la pour toi.
Sean O' Hagan:
We shiver in the sand
We shiver in the sand
We shiver in the sand
We shiver in the sand
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9. |
A Hollywood
01:56
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Tous ceux qui m’ont menti et spolié. Ceux qui m’ont fait des croche-pieds. Ça n’aura plus d’importance à Hollywood. Tous ceux qui ont ri et fort craché derrière mon nom et balayé. Je vengerai mon enfance à Hollywood. Cherche pas y’a pas mieux que moi. Cherche pas y’a pas mieux que moi. Monsieur de Fursac n’est rien à côté de ma magnificence. Tous ceux qui m’ont médit et grugé. Ceux qui m’ont bien ostracisé. Je regagnerai ma chance, à Hollywood. Cherche pas y’a pas mieux que moi. Cherche pas y’a pas mieux que moi. Monsieur de Fursac n’est rien à côté de ma magnificence. Tous ceux qui m’ont menti et spolié. Ceux qui m’ont fait des croche-pieds. Ça n’aura plus d’importance à Hollywood. À Hollywood. À Hollywood.
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10. |
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11. |
Claire
03:13
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12. |
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13. |
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Quand tu flirtais au Steranko hôtel, rien n'aurait pu stopper ta fierté. Quand tu souriais à l'Ambassador hôtel, une rose éclosait, oh rêve éveillé. Ils ont changé au Ciello les numéros, mais rien ne changera les vibres, ils ont essayé. J'ai tout vu, j'ai tout vu. You are like an umpteenth Hollywood party. J'ai tout bu, j'ai tout bu. You are like a umpteenth Hollywood party. Tu pleurais tel un crocodile quand le Château Marmont et un super 8 hantaient tes nuits. Tu te versais du vin quand Steve Ditko te souriais tel le chat de Cheshire. Tu avalais Mandrax pour qu'Alan Moore te chante des comptines fluorescentes. J'ai tout vu, j'ai tout vu. You are like an umpteenth Hollywood party. J'ai tout bu, j'ai tout bu. You are like a umpteenth Hollywood party...
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